Après la réception du mois de juin la voiture a été déposée à Montlhéry début juillet 2022.
Les choses ont commencé à vite se compliquer car il s'agissait du premier cas d'homologation à titre isolé en 40 ans pour un rétrofit électrique.
Au lieu d'y passer la journée on ma demandé de laisser la voiture plusieurs jours. Elle y est restée plus de deux semaines.
Les techniciens de l'UTAC se trouvaient devant un cas inconnu car les équipes qui gèrent les modifications de véhicules ne sont pas les mêmes que celles qui gèrent les prototypes.
Toutefois, les tests à réaliser étaient bien connus et ne devaient pas poser de problème particulier.

Après plus de deux semaines je n'étais pas en mesure d'obtenir un compte-rendu de contrôle car les techniciens qui avaient examiné la voitures avaient besoin d'instructions venant de leur hiérarchie. Ceux-ci ne souhaitant pas me tenir informé sur ce qui posait problème, il m'a fallu attendre un peu encore pour savoir ce qu'il se passait.

La divergence portait sur l'absence d'un certificat de conformité des batteries à la norme R100 et leur positionnement dans le véhicule.

Le problème de positionnement fut rapidement réglé mais celui du certificat était plus compliqué puisque je ne parvenais pas à fournir le document demandé.

À nouveau, c'est en reprenant les textes que j'ai trouvé la solution au problème. Le ministère fut à nouveau sollicité pour répondre à mes demandes.
Cinq mois plus tard , ce-dernier m'autorisa à conserver l'installation conformément aux dispositions de ma version de la R100. 

Le dossier semblait alors débloqué et il fut demandé à l'UTAC de prendre en considération les nouveaux éléments.

Pourtant, quelques temps plus tard, le service de l'UTAC qui avait pourtant effectué les tests, s'est déclaré incompétent pour fournir un compte-rendu des tests effectués et prononcer ou non une conformité à la norme R100 !
Je fus alors renvoyé vers un autre service d'homologation.